Drone for Good.
Créer un drone qui répondre à une réelle problématique sociétale.
Comment prévenir les risques industriels et aider les secours si un incident survient ?
En France, de nombreuses régions sont concernées par des risques technologiques élevés qu’ils soient d’ordre industriel, nucléaire ou biologique. Ces risques, s’ils ne sont pas maîtrisés, peuvent avoir des conséquences dramatiques et dévastatrices.
Cette problématique soulève de forts enjeux tant au niveau humain, qu’économique ou environnemental.
Les sites avec la classification Seveso sont des zones extrêmement sensibles présentant des risques d’accidents majeurs pour la population.
En France, pas moins de 1171 sites Seveso sont référencés et répartis à travers tout le territoire.
En France, en 2015 :
Il y a eu 53200 interventions des pompiers sur des risques technologiques.
Il leur faut en moyenne 13 min pour intervenir.
70% des entreprises sinistrées disparaissent dans les mois qui suivent.
Les drones sont des outils révolutionnaires pour les pompiers.
Ils fournissent une vue d’ensemble d’une situation et permettent ainsi d’obtenir de nombreuses indications. C’est pourquoi les brigades s’équipent de plus en plus de drones et se forment à leur pilotage.
Cependant, plusieurs inconvénients impactent leurs utilisations en intervention.
Complexité de pilotage
pendant les interventions
Coût de la formation
et des équipements
Obligation de passer une formation
et d’obtenir un brevet de pilotage
Manque de temps pour piloter le drone
en intervention
Les pompiers du SDIS60 nous ont fait part du déroulement d’une intervention sur les sites industriels, notamment Seveso.
Ils sont entraînés pour intervenir rapidement quand un incident survient. Cependant, en mission, ils doivent faire face à de nombreuses interrogations et problématiques.
Ray SQ est un drone autonome de surveillance des risques industriels et d’aide à l’intervention des pompiers lorsqu’un incident survient.
Le ou les drones présents sur les sites effectuent des rondes régulières et communiquent en temps réel avec les agents de sécurité sur place.
Si un incident est détecté, les pompiers sont alors prévenus et peuvent mettre en place une réponse adaptée aux circonstances, affranchie de toutes contraintes de pilotage.
Lorsqu’il n’effectue pas de ronde, le drone est en veille dans sa station d’accueil.
Multifonction, elle joue le rôle de relais de communication entre le ou les drones du site et l’application de gestion des missions.
Elle permet ainsi de le recharger quotidiennement entre deux rondes de façon autonome, de lui transmettre les différents plans de vol et instructions des agents ou pompiers, de lui permettre ou non de décoller en fonction du vent et des intempéries, de le protéger en cas de météo difficile ou de tentatives de vol ou encore d’envoyer des messages d’alertes si une panne est détectée.
L’application a été pensée pour permettre de façon simple, intuitive et rapide d’accéder en temps réel à toutes les informations et données (images vidéos, caméra thermique, capteurs de gaz, etc.) recueillies par le drone.
Les agents de sécurité en poste sur les sites peuvent suivre en direct les rondes effectuées par les drones et les envoyer réaliser des levées de doutes, en cas d’alertes détectées ou d’alarmes activées.
Ils ne prennent alors pas directement de risques eux-mêmes.
Si les pompiers ou secours doivent intervenir, ils peuvent piloter le drone à distance au moyen d’une tablette ou d’une interface web et préparer ainsi en amont leurs interventions.
Dans un souci de réalisme, les 20 pièces composant la maquette ont été conçues avec différentes techniques de prototypage rapide.
La coque, aux formes complexes, a été réalisée en thermoformage à l’aide de deux moules imprimés en plâtre, tandis que le châssis provient d’une découpe laser.
Finalement, les autres pièces ont été imprimées en 3D, notamment le globe des caméras qui est en résine souple et translucide.